Contractualisation laitière Des améliorations sont possibles
Les contrats passés entre les producteurs de lait et leurs acheteurs peuvent être "améliorés" pour être pleinement efficaces, selon un bilan de la contractualisation dans le secteur laitier rendu public mercredi par le ministère de l'Agriculture
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Selon le rapport, « la fin des quotas laitiers instaurés en 1984 par la politique agricole commune », prévue pour 2015, « constitue le principal motif » de « l'instauration d'une contractualisation » entre producteurs et acheteurs industriels. (© Terre-net Média) |
Le rapport, qui formule onze recommandations, sera communiqué aux organisations professionnelles agricoles, aux fédérations des industries laitières (Fnil) et des coopératives laitières (Fncl) ainsi qu'au centre national interprofessionnel de l'économie laitière (Cniel), poursuit le communiqué. Leurs « positions » et « propositions » pourront être adressées à Stéphane Le Foll « d'ici début septembre, date à laquelle il les réunira pour une concertation sur les suites concrètes à donner », précise le communiqué.
Une extension des contrats à la viande bovine pourrait être examinée
La contractualisation visait à « renforcer le pouvoir de négociation des producteurs en face de leur premier acheteur », indique le rapport qui ajoute qu'elle prévaut désormais « pour plus de 80 % des livraisons ». Elle s'applique pour l'instant au lait de vache et aux fruits et légumes, même si elle n'est pas active dans ce dernier secteur, souligne le rapport. « Le troisième secteur couvert par la contractualisation est celui de l'agneau de moins de 12 mois destiné à l'engraissement, suite à une démarche interprofessionnelle étendue par arrêté ministériel », précise le rapport. Dans leurs recommandations, les rapporteurs estiment qu'une extension de ces contrats à la filière du lait de chèvre et à la viande bovine pourrait être examinée.
Le bilan préconise en outre que les contrats, fixés pour cinq ans, puissent être plus longs pour les jeunes agriculteurs, dont l'installalation est souvent coûteuse. Concernant les volumes à produire, le rapport propose que les contrats puissent « préciser les conditions équilibrées de détermination des quantités achetées, une fois disparues les références aux quotas » laitiers. Selon le bilan, « la fin des quotas laitiers instaurés en 1984 par la politique agricole commune », prévue pour 2015, « constitue le principal motif » de « l'instauration d'une contractualisation » entre producteurs et acheteurs industriels.
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